• Boghari *, années 50...

     

    Boghari *, années 50...

    par Ahmed Bettahar 

     

    Boghari *, années 50...      par Ahmed Bettahar Parler de la ville, surtout de Boghari des années 50, quand le poids des années se fait sentir c'est être directement confronté à la typologie des lieux et à la trahison de la mémoire, heureusement que la nostalgie est toujours vivace...

    En 1954, nous avions sept ou huit ans, et comme le préscolaire n'était pas encore à la mode ‘pour les petits indigènes’ c'était 1’âge de s'inscrire à l’école, après avoir partiellement résolu le redoutable dilemme : fallait-il oui ou non envoyer nos enfants à l’école des « Kouffars » ? Conscience aiguë, non codifiée, de nos parents inalphabètes ? Prémisses des combats multiformes à venir ? La révolution était sur le point d'accoucher… Les petits indigènes étaient, déjà, montés au djebel de la connaissance et du savoir, Pour seules armes, ils avaient leurs guenilles, la faim qui les tenaillait la plupart du temps et une conscience diffuse et inexprimée d'un certain devoir à accomplir. Novembre 1954, la clameur était déjà sans la ville qui bénéficiait à double titre du privilège d'être aux premières : Importante garnison militaire française aux portes du désert et impressionnant vivier de toute une élite politique qui avait préparé l’avènement de novembre : Yahiaoui, Benameur, Trabelsi, Kayass, Nébih, Draouci, les frères Mérouane et tant d'autre qui ont offert à cette ville ses lettres de noblesse, Ils avaient mené le combat le plus difficile : Celui de l'indépendance, nous les petits écoliers nous commencions a mener le combat le plus important : Celui du savoir.

    Nous passions nos journées à l'école, nous côtoyons Vaccarisas le fils du barman, Dalbiez le fils du médecin, Françoise la fille du coiffeur, enfin tout le gratin de la coloniale qui avait élu domicile dans notre ville. Nos enseignants s'appelaient Bayou Mohamed, Benameur Yagoub, Yahiaoui Mokhtar, Monsieur et Madame Nunzi, Mademoiselle Cohen, Lubrano, Smadja, Gimertini. Ces enseignants avaient le cœur à l'ouvrage, et leur méthode pédagogique était le gros bâton: ce qui apparemment nous a aidé à apprendre beaucoup de choses. Monsieur Lubrano qui se distinguait dans le tas - Lorsque vous devez rendre compte au tableau devant toute la classe- allait carrément vérifier si vous n'aviez pas fait pipi dans votre pantalon. Alors là, les petits moudjahiddines préparaient leur attentat : Si c'est un petit colonialiste qui devait faire la preuve par 9 qu'il n'a pas fait pipi dans son pantalon, tout le monde sort ses jumelles longue portée et examine consciencieusement le derrière de l'ennemi, mais si c'est un petit moudjahid qui doit payer alors, d'un commun accord, tout le monde range ses jumelles. Bien sur, il y avait toujours quelques brebis galeuses qui enfreignaient les règles en pointant un demi-œil sur le paysage outrageant. A la récréation elles se faisaient gronder par le chef de Katiba du moment...après que nous ayons savouré, dans les moindres détails, le rapport fidèle et croustillant du contrevenant aux règles de la décence. Les cours pédagogiques, se faisaient également dans la douleur : La journée du mercredi à 13h 30, c'est la mort dans l'âme et la peur aux tripes, que nous nous dirigions vers la classe de fin d'études. Monsieur Nunzi, le regard en alerte, son arme nucléaire à la main, nous attendait pour sa dictée hebdomadaire. Nunzi travaillait on-line, comme sur Internet, son bâton à la main, il parcourait les rangées de sa classe dictant son texte avec application et faisant exploser ses bombes nucléaires de manière régulière : Vu, 1'enjeu pédagogique et stratégique d'une dictée sans faute, les tarifs pratiqués par Nunzi étaient les plus hauts du marché : un subjonctif raté c'est deux bosses sur la tête, une faute de vocabulaire c'est trois bosses, un participe passé qui traîne en route, c'est carrément un transfert à Reggane pour vous faire exploser avec la bombe nucléaire du gouvernement. Mes amis, je crois que c'est cette douce pédagogie qu'on doit appliquer à nos enfants qui ont déclaré une guerre, sans merci, à l'effort et au savoir.

    La classe de fin d'études de monsieur Nunzi était formée de petits moudjahiddines qui allaient passer, en fin d'année, le certificat d'études primaires, pour se retrouver - au mieux mieux - garçon de courses chez Madame Galli, petit écrivain public ou chômeur hautement instruit. Les petits colonialistes et les petits moudjahiddines, en âge régulier, étaient en cours moyen 1ère année. Ils seront appelés a passer le BEPC. En classe de fin d'études on retrouvait les Zaiback Khaled et Nourreddine qui adorait la lecture à tel point que, même durant les composions, il avait un livre ouvert sur ses genoux, en dessous de la table.,,Il y avait Changab Echeikh, prodige de la règle de trois, qui faisait preuve de générosité mathématique envers toute la classe lorsque l'extraction d'une racine carrée devenait problématique. Il y avait Derrag Missoum et Torchi Larbî qui entonnait de leurs belles voix * Mon beau sapin roi des forêts » à la veille des vacances de Noël. Il y avait Zitouni Mohamed, Daoud Naimi, Draouci Ahmed, Zoubiri Ali, pédagogues en herbe...Il y avait Néchadi Ahmed et les cousins Mérouane, humoristes de renom, qui tenaient le service de propagande de notre petite révolution. Il y avait Khomri Abdelkader et Ladjali Mohamed qui étaient loin d'être des intimes de Mahmoud Abbés El Akkad en matière de compétence en langue arabe, et à qui cheikh Bayou demanda un jour : Décrivez moi le salon de votre maison ! La réponse coordonnée et unanime - telle une critique pertinente d'un livre d'arabe confectionné par des martiens- tomba comme un couperet : Y a cheikh on n’a pas de salon à la maison, on mange, on dort et on prend notre café à la même place. La douceur pédagogique avec laquelle Cheikh Bayou répondit à ces impertinents n'avait d'égale que la paternelle caresse- servie par de grandes mains généreuses- qu'il imprima sur leurs joues imberbes. Monsieur Gémertini, directeur de l’école, était à 7 h30 devant la porte d'entrée pour casser sans distinction du fellaga et du colonialiste, de bon matin, parmi ceux qui osaient venir en classe sans tablier et sans cravate et ses mains étaient aussi généreuses que celles de cheikh Bayou.

    Si vous avez un problème de billet d'entrée en classe, adressez vous directement à Khomri Abdelkader : le tarif était cher mais le travail était excellent. Abdelkader était capable de confectionner dix billets d'entrée consécutifs, sans qu'aucun billet ne ressemble à un autre. On retrouvait également pèle mêle dans les classes de Lubrano et Nunzi : Oukaci Mohamed, Lamri Mohamed, Kahal Aissa, Bensmail Khaled, Merzougui Bouzid, Kouadria Slimane, Ouachène Aissa, Benmessaoud Mohamed. Nous jouions régulièrement au ballon, nous avions deux stades : Le stade Dalbîez et le stade situé sur la route de la zaouïa entre les résidences des Ferhat et des Souidi. Au stade Dalbiez, le match commençait à 16 heures, à la sortie des classes. Souvent nous nous retrouvons épingles par Nunzi qui venaient vérifier sur place que nous sommes bien rentrés à la maison...Puis le lendemain, en classe, les contrevenants passent directement au tribunal international de la leçon d'histoire Geo non apprise. II y avait nos illustres ainés, qui nous couvaient de leur affection et de leur morale : Dorbadj Mohamed, Mansouri Mohamed, Chikhi Ali qui ont donné leur vie à l'éducation. Parmi eux également Zaiback El Arbi qui a déserté le lycée de Médéa pour aller cultiver un champ de liberté - durant la révolution- sur les hauteurs de Mongorno. Il en était revenu, à l'indépendance» pur comme un diamant. Il a gardé, jusqu'à maintenant, sa noblesse de cœur, sa grande modestie et sa gentillesse légendaire. Il y avait ces personnages illustres, qui faisaient partie de l'air qu'on respirait à Boghari : Ch'mima, Kanina, Chiboukh, Swetah, Belkacem l'aveugle, Benkiar, Toumia. Ils donnaient à Boghari son attrait particulier fait de mystère et d'humour,

    Le mouvement culturel à Boghari n'était pas en reste : Missoumi Ahmed, Yahiaoui Missoum, Yahiaoui Missoum Esseghîr- le Chaban Delmas-de notre administration, Si Aissa Bel Abbés, Abdelkader Farah,.,.

    Le Ksar Supérieur était ce no man's land ou la magnificence le disputait à la luxure. La jeunesse branchée de Boghari, s'y retrouvait, discrètement, aux heures pâles de la nuit pour venir toucher ses droits à l'interdit. « Le balcon de Rahouaja * était le poème du jour...Au lever du jour, la cité interdite fermait ses portes, le sérieux est à nouveau de rigueur. Au delà de ce mur de Berlin de la luxure commençait la ville…

    Lorsque nous étions enfants, Boghari était pour nous une immense maison de bonheur, aux portes ouvertes. Si vous voulez visiter cette maison vous démarrez à la Zaouïa supérieure, celle de Sidi Mouaz Yahiaoui, après avoir fait une provision de bonne humeur chez Missoum Esseghir et de bons préceptes chez El Hadj Missoum son aîné, vous passez chez El Hadj Mohamed- correspondant du journal « Le monde * avant la révolution- qui vous offre un agréable voyage dans son anthologie politique. Vous descendez à la Zaouïa de Cheikh El Missoum, vous passez avant tout chez Ma Ezzohra, La veuve de Sidi Abderrahmane, qui vous donne une petite leçon d'hospitalité, avant que vous n'alliez terminer votre visite chez si Ahmed ou Si Abdelkader, son frère, vous faites une petite provision de poésie chez l'un et de grammaire arabe chez l'autre, et vous continuez votre descente,,, Un couscous chez Abbacci Benaissa ou chez Souidi Abdelkrim : Le choix est difficile !...Surtout si Ammi Lamri Ali ou Moussa Ferhat vous aperçoivent de loin. Sur votre chemin, Khomri Abdelkader risque également de vous intercepter pour réclamer le versement de la G50 concernant le dernier billet d'entrée qu'il vous a confectionné. Avant de terminer votre flânerie, vous rencontrerez certainement en cours de route un Dendani ou un Zaiback sans oublier Ammi Lazhar Mahmoud qui vous attend pour le samedi soir. Vous profiterez de l'occasion pour aller écouter la dernière blague chez les Mérouane ou pour aller acheter du lait chez les Lazhar, En ville et au quartier Rambault, vous passez chez les Messaouden, les Derrag, Les Benzerga, Les Cadi, Les Heneb, Les Nebih, sans oublier, bien sur, les Ferhat et les Draouci, Après un passage devant la maison des Mouhoubi, vous tournez à gauche pour saluer les Bayou et dire un petit bonjour aux Zoubiri. Dans la maison mitoyenne, vous montez les escaliers pour vous retrouver dans la maison de style mauresque de la dernière princesse Ottomane - El Hadja Zoubida, la veuve de Abdelkader Kayass- ou vous goutterez un couscous qui est une excellente synthèse entre le smid médeen et le dTian bogharien et qui n'a d'égal que le couscous de la femme du cadi Bouchenafa, qui vous attend justement pour le repas du soir.

    Boghari de mon enfance, extravagante princesse qui a semé l’amour, le savoir faire et le savoir être à profusion, mais qui subit actuellement les vicissitudes du temps et l'insulte des hommes, retrouverais tu ta splendeur d'antan ?

    Ahmed Bettahar

    Boghari s'appelle désormais Ksar-El-Boukhari, elle est victime de l’exode rural, elle a perdu ses titres de noblesse et porte difficilement le nom qu'on lui a donné.

     

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  • Commentaires

    1
    un arriviste !
    Jeudi 27 Décembre 2012 à 17:50

    pourquoi cet esprit "anti-rureaux "? n'etaient-ils pas les victimes du colonialisme le moment ou la "jeunesse branchée ...touche ses droits à l'interdit "? aimerez- vous que leurs souffrances dureront a l'infini ? et puis qui sont - de ksar el boukhari et pas boughari ( je persiste et signe ! ) - le heritiers de la noblesse citadine ( s'il ya ! )...nostalegie oui , xenophobie non...

    amicalement
    nb: je n'ai pas pu m'exprimer "mieux " parceque le farancais n'est ma langue principale.

    2
    Anissa1153
    Jeudi 31 Janvier 2013 à 01:50
    Merci M Bettahar de nous avoir fait très agréablement voyager dans ce passé qui fait tant partie de nous et dont nous sommes si fiers.
    Anissa Benameur fille du chahid instituteur Benameur Yacoub
    3
    xeres
    Samedi 2 Mars 2013 à 20:28

    ce commentaire est adressé a l'arriviste ;


     


    ce cher monsieur bettahar nous a raconté un flash-back de ses souvenirs d'enfance de sa ville d'antan et il a fini son merveilleux recit  par : "desormais elle est victime de l'exode rurale elle a perdu ses titres de noblesse..." il nous parle tout simplement de tout les gens qui ont marqué l'histoire de cette ville aussi de ce pays que certainement vous ne connaissez  pas ce sont nos chers martyres tel que benameur yacoub yahiaoui mokhtar etc..nos chers ecrivains et artistes et enseignants  tel que maissa bey et fareh AEK et  bayou,...ce sont les titres de noblesse que nous somme toujours fier d'évoquer a chaque fois que les valeurs rurales exécrables surgissent et quand les odeurs nauséabondes de l'exode s'emanent meme a travers la fibre optique ..

    4
    anissa1153
    Samedi 2 Mars 2013 à 21:10

    Toujours un plaisir de lire quelque chose de nouveau sur le blog de ma ville; un plaisir encore plus grand lorsque l'on parle de mon père Benameur Yacoub dont je suis trés fière même si je n'ai pas de souvenir de lui . Ses faits, son engagement et sa réputation sont vivaces dans le coeur de ceux qui l'on connu et  sous la plume de beaucoup de personnes qui ont été ses amis ou ses élèves ou simplement des témoins. A tous je dis Merci

    Mme Benameur Anissa

    ancien Ministre _ Sénateur

    5
    l'arriviste
    Jeudi 4 Avril 2013 à 19:00

    A xeres , 

    vos insultes prouvent " exactement " votre idee sur la noblesse...?! au fait, la fibre optique n'est pas une invention faschiste ! dieu merci .

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    6
    akmaleddine
    Mercredi 24 Avril 2013 à 10:08

    Merci mon cher ami et frère Ahmed de nous faire visiter notre ville natale dans le temps passé. En lisant ton article, les larmes aux yeux, tu me fais rappeler les souvenirs de mon quartier cheikh el Missoum et ma ville natale où j'ai fait mon cursus scolaire et éducatif avec tout le sens du mot. En effet,tu décris la vie dans la ville coloniale de Boghari d'une manière subtile et trés précise et tu mets le lecteur  bogharien dans une atmosphère si emotionnelle et si joyeuse.

    Merci encore Ahmed.

    Ton frère Madani Ferhat qui a perdu tes coordonnées polaires et sphériques et n'arrive pas à te trouver ni à Oran ni à Boghari.

    7
    xeres
    Mercredi 29 Mai 2013 à 12:36
    salut l arriviste ou doit-je dire victime algérienne du fascisme pourquoi tu t' emportes tellement alors que tout ce blog ne vous concerne en aucun cas...cherche tes origines ailleurs et puisque tu te débrouille bien en matière de fibre optique et en histoire contemporaine , essaye de créer ton propre blog et tu pourras écrire toutes les bêtises humaines que peut produire ton cerveau. NB/ la prochaine fois quand tu copie quelques chose du net assure toi primo du sens et secundo que tu ne copie pas le java script du ..je parle de ça ( <script src="http://attl.staticjs.net/amz/aeyJhZmZpZCI6MTA4MCwic3ViYWZ.....
    8
    elarbi
    Mercredi 12 Juin 2013 à 15:47

    Si un écrit, somme toute, une évocation personnelle nostalgique suscite autant de réponses c'est qu'il est intérressant.

    Jean Martini a été remplacé par Giovanni (encore un corse, comme les Faulaxi, comme Directeur du CEG (école jdid) et école de la gare. Mais pour tout BOGHARI et non Boughari, c'est Jimertini, c'est comme ça et pas autrement. Il y avait aussi l'Emir Abdelkader, la chafaka la rahma, calvados le fou en plus de Toumia fac fac. Que pouvaient faire d'autre des garnements, à part chasser les moineaux, taquiner les fous et les ânes, aller se baigner dans la guelta d'El Houari,faire des parties de foot homériques, se faire parfois la guerre entre quartiers (Larbi Zaibek était notre chef dans la basse zouia), pour oublier ses instituteurs kidnappés de leurs classe,les jeunes lycéens au maquis? Nous n'avions pas l'âge d'y aller.

    On était solidaires, attaché à notre ville, et Ahmed a dit ce que je ressents pour mon pays natal.

    Merci Ahmed et j'ai des photos d'une classe "indigène" .

      • Berrakaouil7@gmail.c
        Vendredi 30 Avril 2021 à 17:38
        Salamou Alaykoum Wa Rahmatouhou Wa Barakatouhou Akhi El Aziz Si vous avez idée de Berrakaoui Mebarek surnommé Larbi ancien élève de CM2 Lubrano,je suis son frère cadet Laid génération 48 Avant tout mon Bonjour les années passent et se succèdent helas!ainsi va la vie un petit tour d horizon pour élucider ce passé plein de souvenirs immortels souvenirs enfouis dans la mémoire ou tout une foulée de souvenirs émergent en cascade pour nous rappeler de ce passé lointain qui rejaillit en sursaut nous rappelant notre enfance vécue en temps colonial.Que peut nous insinuer la guerre où tout autre chose nous etions des âmes candides des êtres frêles soumis à l occupant .Nos aïeux par contre ont su maîtrisé la situation.De nos jrs la situation a changé radicalement. Il ya eu l exode rurale et tout ce monde a disparu de la vision et a fait place à un autre environnement le terrain Bergou a fait place à la réalisation de logement promotionnel.Du Nord au Sud des édifices ne cessent de s implanter donnant au paysage un gout éphémère Je suis anéanti de tristesse quand je vois et je vis ces moments pénible Là où tout a changé Notre patrimoine est saccagé par ses menus diables qui ont brouillés toutes les cartes Je vous prie de nous envoyer une photo du souvenir de jadis Je vous remercie d avance.
    9
    khoutaifa Profil de khoutaifa
    Samedi 22 Juin 2013 à 21:03

    Emouvante cette *Recherche du temps perdu*d'ou l'importance d'avoir des temoins tels que Ahmed....Merci

    10
    Slim
    Samedi 20 Septembre 2014 à 05:40

     Mr et Mme Frankastel. Ecole route de Boghar.

    11
    abdelkader
    Lundi 7 Septembre 2015 à 18:53
    Merci pour tout ce que vous ecris c etait boghari ou le respect des autres etait de rigueur.
    Sauf qu il a fallu ajouter l amical des cheminots la aussi une partie de notre histoire.
    D autres personnages a ne pas oublier le fameux Bombara et la sirene Hbara
    12
    Slim
    Mardi 8 Septembre 2015 à 15:51
    Au temps où Boghari était la.meilleure ville. Elle était peuple de Dieux. Comme Hollywoode. D ailleurs boghari c est Burt Lancaster et John Wayne. N oublions pas Gary Cooper et le cinéma
    Pons. Il ne faut pas oublier les Akli et les Bouazza allah yarahmou. Les opérateurs du cinéma.
    13
    Mercredi 25 Novembre 2015 à 09:01

    on t'a bien appris à écrire mais pas bien à lire MONSIEUR  LE JOURNLISTE  ou sont les  REGUIEG  tu n'as jamais acheter  du café ou du sucre chez kaddour   ben okba et du lait chez les BELARBI  et les belles dattes de METLILI chez les CHERIF  ET  pour finir il fallait demander à ami ABDLKADER LA TERREUR  avant d'écrire  pour qu'il  t'indique ouled el bled . j'éspère te voir ou rencontre un jour .......................................................................................................................................................................................un vrai habitant de BOGHARI ...

    14
    Mercredi 25 Novembre 2015 à 12:30

    salut;  fan fan. merci pour ton petit  et grand commentaire je te rappelle une chose qui ne connait pas  CHEZ  KADDOUR   ........ AU BON ACCEUIL     n'est pas un   beau  gars à rien.    al hadhith kiass.............................................................................à benttahar.

    15
    Mercredi 25 Novembre 2015 à 12:38

    bonjour  les boghariens.....MONSIEUR  LE REDACTEUR   ....FANFAN a raison  tu n'as  jamais fait attention à  rue  REGUIEG  HANNACHI  .IL était  le bras droit et secrétaire de   BAKBACHI    ALLAH   YARHAM  CHOUHADA...................

    16
    Mercredi 25 Novembre 2015 à 12:48

    tu dois refaire ta classe ya si benttahar : tu n'as pas acheté du pain  chez les BENALI KHODJA   tu  n'as pris un bain chez les BARKAT  . TU DOIS CORRIGER TON  ARTICLE ET N'oublie pas  les vrais BOGHARIENS.

    17
    fatma
    Mercredi 1er Mars 2017 à 09:45

    BONJOUR MON FRERE

     

     

    MERCI POUR BOGHARI MAIS TU A OUBLIE LALA NOUFISSA ET SIDI BOUMEDIENE C EST PAS GRAVE ON A GRANDIT ENSEMBLE A LA ZAOUIA ET UNE PARTIE FI HAOUCH RENNER APRES PERDU DE VUE DEPUIS 1966 OU TU ES OU REPONDS MOI MERCI ENCORE

    FATMA HAOUI

     

     

    18
    Guinoun Fadila
    Vendredi 7 Avril 2017 à 16:02

    Une grande plongée dans l'enfance à Boghari que j'ai quitté à l'âge de 12 ans .Tant de noms me sont familiers et ont réveillé ma mémoire à commencer par le chahid Benameur Yagoub et de deux de ses compagnons martyrs :Yahiaoui Mokhtar et Trabelsi Ahmed par ailleurs amis de mon père Guinoun Attallah qui aurait pu les accompagner dans leur martyr si nous n'habitions pas Médéa à ce moment là .C'est mon frère aîné Guinoun Mohamed qui dès 1956 rejoindra les frères et soeurs tombés pour la libération de l'Algérie .Je me souviens également des deux plus racistes enseignants que j'ai eu en 6ème (voisins de feu Benameur Yagoub ) :Mrs Giammertini et Giovanni .Je n'ai jamais oublié les propos qu'ils tenaient pour un oui ou pour un non à notre endroit les élèves "indigènes "ni les raclées que Mr Giammertini  réservair aux seuls garçons musulmans...

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