• Messali El Hadj (2)

    Maurice Mauviel que je remercie de m’avoir permis de tirer un extrait de son ouvrage :

    Labyrinthe algérien, Muets et inconnus de l’Histoire

    (à paraître en septembre 2015)

    Page 86 et suivantes :

    Le livre de souvenirs de Jean Coutelen qui fut administrateur-adjoint de la Commune mixte de Chellala de 1942 à 1944 fait découvrir un autre aspect de l’histoire du Sersou steppique. Il a connu deux hommes qui ont marqué le mouvement nationaliste algérien. Lorsque Messali fut assigné à résidence à Chellala Jean Coutelen eut la responsabilité de son séjour et de ses déplacements. Son témoignage narre un épisode du combat  de Messali que les historiens ont un peu négligé. Coutelen a également fréquenté le père de Saâd Dahlab, propriétaire aisé des environs de Ksar-Chellala et son fils alors élève du lycée de Blida. …..

    ….

    Après le débarquement allié du 8 novembre 1942, à la suite d’une révision des dossiers suivie d’un allégement des peines, Messali fut placé en résidence surveillée à Ksar-el-Boukhari. Sa popularité fut telle que l’administration française décida de le déplacer. Jean Coutelen note :

    Comme il avait conquis Boghari et les douars voisins en quelques mois, l’Administration centrale l’avait envoyé se faire valoir dans un coin supposé moins sensible. Elle avait choisi Reibell-Chellala.

    …..

    Jean Coutelen rapporte, non sans humour et quelque attendrissement mêlé d’admiration, comment il a accompagné au cours de l’hiver 1943-1944 le leader convoqué à Alger pour exposer ses convictions. Il était chargé de le conduire à Médéa où le sous-préfet devait prendre le relais. La famille de Messali résidait encore à Boghari mais Coutelen commet peut-être une erreur sur la date :

    À l’aller, Messali m’a demandé de faire escale à Boghari pour embrasser les siens : il a deux enfants, un beau garçon de 13 ans, Ali, une charmante fillette, Jenina, 5 ans. Bon prince je lui ai accordé une heure d’arrêt.

    J’ai souvenir de mon embarras lorsqu’à l’arrivée à Boghari, le véhicule est cerné et accompagné par une foule enthousiaste, véhémente, acclamant son idole, barrant la route du logis familial…

    L’heure est venue de repartir… La foule a grossi et l’accès à la maison est un exploit. Messali paraît dans l’embrasure de la porte. Majestueux, élégant dans son costume bleu marine croisé, un burnous en poil de chameau jeté sur ses épaules.

    .....................

    « Boghari, autrefois... ...aujourd'hui (1932) par E. Soudron symposium historique à la mémoire des huit martyrs »

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  • Commentaires

    1
    chabane hadbi
    Dimanche 2 Août 2015 à 18:55

    messali ressemble a petain. presque le meme parcours.

     

    2
    Dimanche 2 Août 2015 à 20:43

    ...... Saïd Saadi, défenseure (défonceur) de la nation !

     

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